Questions sur l'Apocalypse

As-tu connaissance de l'Apocalypse ?
L'Apocalypse ? Vraiment ? Qui n'est pas au courant de l'Apocalypse sérieusement ? Notre monde n'est-il pas régi par ça ? Le bien et le mal se livrant bataille ? Par les cavaliers qui peuvent à tout moment venir ? Bien sûr que Caleb est au courant. Bien sûr qu'il voit les signes, qu'il se rend compte que malgré son statut neutre, il va forcément devoir agit à un moment ou un autre. Et cette affaire des douze coups, ces meurtres non résolus sur lesquels il enquête durant son temps libre ? Qui pourrait ne pas croire qu'il s'agit des prémices d'un quelconque problème ? Seul un idiot resterait dans l'ignorance, ou alors un ignorant.

Que feras-tu quand elle aura lieu ?
Est-ce une vraie question ? Ou un moyen de tester une quelconque loyauté ? Rester à ne rien faire et regarder les choses se passer n'est pas envisageable. Être neutre, c'est bien, ça permet de voir les choses d'un œil différent, mais il est hors de question de ne rien faire quand la vie de millier de personnes est en jeu. L'Apocalypse n'est pas un jeu, c'est un problème dans lequel ils seront tous obligés de s'impliquer d'une manière où d'une autre, car la vie de tout être humain en dépend. Et si certains le feront par altruisme, d'autres le feront pas égoïsme. Caleb, lui, le fera par devoir, par le serment qu'il s'est prêté en sortant de l'hôpital. Il se parera de ses armes et prendra part à la bataille pour détrôner les cavaliers et leur faire payer d'être venu les emmerder. Ce sera le moment de se battre pour une cause qui en vaut la peine.

Histoire ou Anecdotes

Elias Saint-Eve est né à Dublin, d'un père et d'une mère aussi hautain l'un que l'autre. Enfant non désiré de la famille Saint-Eve, Elias est rapidement mis à l'écart. Éduqué un enfant, c'est déjà beaucoup, devoir s'occuper d'un second, c'est carrément l'enfer. Il n'a que cinq ans quand il se rend compte que quelque chose cloche. Alors que certains parents sont heureux, joue avec leurs enfants, Elias se retrouve relégué avec les domestiques, ne voient jamais ses parents, ni même son frère aîné d'ailleurs. C'est le commencement pour le jeune homme, le commencement d'une compréhension qu'aucun enfant ne devrait avoir. Il grandit avec l'amour des domestiques, enfin quand ils peuvent le lui montrer. On lui inculque le combat dés ses sept ans, cherchant alors à organiser sa vie autour de son frère. Mais Elias n'est pas un idiot, il ne l'a jamais été. Dans le silence et le secret, il se libère des heures, se glisse dans la bibliothèque familiale et commence à lire tout ce qui lui tombe sous la main. Pas de roman, ni de truc à l'eau de rose. Non, des livres de mathématiques, de philosophie qu'il ne comprend pas toujours à la première lecture. Si le jeune homme aime son côté combattant, il ne souhaite pas du tout être un type sans connaissance et son intelligence lui permet d'apprendre rapidement. Pas aussi bien que si un instructeur lui apprenait, mais largement assez pour se satisfaire de tout ça. Il ne tient qu'à lui de voir le monde comme il le souhaite. Ses parents ont beau prétendre qu'il aidera une grande cause en se dévouant à son frère, le gamin n'est pas stupide. Il a vu la cruauté de son aîné. Il l'a vu manier sa magie de telle sorte qu'elle blesse au lieu d'aider. Rémi n'a rien d'un type abordable et agréable. C'est un tyran de tous les jours et le jeune Elias refuse catégoriquement de se soumettre aux désirs de ses parents, mais pour cela, il doit acquérir ce qu'il faut pour devenir indépendant.

Le pensionnat est le moyen idéal pour ça. La semaine, il oscille entre les cours de combat et les cours basiques qu'ont consentit à lui faire prendre ses parents, mais devant l'intelligence du gamin, son tuteur ne peut s'empêcher de pousser le vice de lui en apprendre plus. Et lorsqu'il est au pensionnat, le jeune homme est aux anges. Son archétype n'est pas tant familier de la famille, si ce n'est de son oncle qui possède étrangement le même don inné que lui, il décide alors de lui demander d'être son mentor, parce que son oncle est important pour lui. Son père trouve ça pathétique, pouvoir utiliser des animaux, quel don perte de temps. Sa mère quant à elle a d'ores et déjà rejeté son existence et ne se préoccupe plus de lui depuis bien longtemps. Qu'à cela ne tienne, Elias vit sa vie. Il s'est énormément rapproché de son oncle et il adore ça. L'apprentissage au pensionnat se passe étonnement bien. Elias apprend de nombreuses choses, il se sent pour la première fois entier depuis que son don est apparu. Il se sent à sa place. Son évolution est rapide et sans appel. Alors qu'au départ, il était un peu gringalet, les années et les entraînements répétitifs lui font prendre du muscle et le jeune homme se retrouve parfois à regarder des filles glousser sur son passage. Pas vraiment intéressé, il ne fait pas attention. Les relations ne sont pas son fort, c'est ce qu'il se dit avec le temps, mais lors d'une discussion avec son oncle, il comprend quelque chose. En fait, il n'a aucun intérêt pour les relations intimes s'il ne tombe pas amoureux. C'est la découverte de sa sexualité, à seulement treize ans. Les années passent et se ressemblent presque. Elias a subitement une grosse poussée de croissance qui le fait dépasser ses camarades de pas mal de centimètre. Mal dans sa peau, il s'enferme dans son monde.

C'est à ses quinze ans que les choses commencent à devenir compliqué. À chaque jour qui passe, il voit bien que sa famille est différente de lui. Leur haine envers les humains, leur besoin compulsif de s'autoproclamer race pure, cette envie irrépressible d'écraser les autres et de faire résonner le mot sorcier comme s'il était une religion à part entière n'est pas du goût du blond. Il n'a pas envie d'écraser les autres, il ne veut pas être l'un de ces types prétentieux qui servent d'amis à son frère et il refuse catégoriquement de le protéger. Trahir sa famille ? Il en rêve chaque nuit. Leur mettre un gros coup de pied dans le cul et l'occasion lui en saura donner dans quelques mois, lors de la fête de l'Imbolc, lors du choix du Coven. Cependant, il ne s'attendait pas à ce que ses parents commencent subitement à lui serrer la vis et lorsque, dans un accès de rage le jeune homme leur dit clairement qu'il ne compte certainement pas suivre leur voie et rejoindre leur Coven la rage de son père s'abat sur lui. C'est un vent puissant qui le cueille et l'expulse avec violence contre le mur extérieur de la demeure familiale. Des os brisés, un poumon perforé, Elias est emmené d'urgence à l'hôpital où la police recevra son témoignage. Suite à cela, les parents seront déchus de leur droit parentaux et Elias sera confié à la seule famille qu'il lui reste : son oncle. Oncle qui avait prévu de déménager à ce moment-là. Après une grande discussion avec ce dernier, Elias décide de partir avec lui. De toute façon, il n'a pas le choix et cela lui convient très bien, il refuse de rester en Irlande, cette ville ne lui a rien donné d'autre que des emmerdes.

Arrivée à la nouvelle Orléans, Elias se prépare pour fêter son seizième anniversaire. Son oncle a déjà commencé à bosser avec son meilleur ami de l'époque et ont ouvert un centre d'éducation pour animaux de toutes sortes : Crocs&Griffes. Elias n'a pas changé ses habitudes, deux mois ont passé depuis l'incident et il peut désormais reprendre ses entraînements comme avant, comme un automatisme qui lui fait du bien. Mais cette fois-ci, il le fait par plaisir et non pas par obligation. Lors de l'Imbolc, Elias choisit donc d'entrer au Coven tête prudente, sa neutralité l'ayant poussé se sentir à l'aise là-bas et puis son oncle en faisant partie, tout était plus simple ainsi. Lors de cette cérémonie, il décida aussi de laisser son ancien nom, cette identité dont il ne voulait pas. Sachant que Joshua voulait un fils du nom de Caleb, Elias décide de prendre ce nom, l'associant à celui de son oncle et au nom de famille de ce denier. Caleb Joshua O'Brien venait de naître et il avait de beaux jours devant lui. L'adaptation au pensionnat de la Nouvelle-Orléans n'a pas été évidente pour lui, refusant de se lier d'amitié avec qui que ce soit, le gamin était désormais froid et distant avec le monde, se méfiant alors de tous ceux désirant l'approcher. Après quelques mois, il finit cependant par s'en sortir, par trouver sa place, comme s'il avait toujours été là. Son existence n'était plus un fardeau, il ne deviendrait pas le bras armé de sa famille, il était désormais Caleb, juste Caleb et cela lui allait parfaitement.

À ses dix-huit ans, Caleb décida qu'il était temps de choisir ce qu'il voulait faire plus tard, ce qu'il voulait faire de cette vie désormais sienne. Sachant qu'aider le monde dans l'ombre était une tâche qu'il aimait. Que son don certain pour le combat n'était pas une sinécure, et que son besoin de justice était plutôt grand, le métier de détective privé était tout trouvé. Il décida donc de suivre des études de droit pour y parvenir. Pas besoin de suivre tout le cursus, pourtant, il décida d'aller jusqu'au bout. Le droit... c'était comme se retrouver au milieu de la mer et se faire ballotter par les vagues. Parfois on coule, d'autres fois on remonte. Pourtant, Caleb n'a jamais lâché l'affaire, bien au contraire. Il s'est accroché a suivi les cours avec assiduité et s'il pensait ne pas pouvoir gérer vie réelle et pensionnat, il s'en est plutôt sorti avec brio. D'accord, ses semaines n'avaient rien d'un long fleuve tranquille, mais au final, ce n'était pas si mal. De cette façon, il ne pensait plus à son enfance, il ne pensait qu'à réussir à se faire un nom et alors que les années passaient, qu'il apprenait un second don lui permettant de détecter les mensonges et d'obliger les gens à dire la vérité, le jeune homme se rendit compte qu'il avait enfin réussi. Sortant de ses études au pensionnat, avec un peu plus de temps devant lui, il commença a bosser, se faisant un nom chaque week-end, jusqu'à pouvoir ouvrir sa propre agence une fois ses études finis. Désormais adulte et sûr de lui, il acquiert un second don consistant à soigner les petites bêtes dont il se sert pour ses enquêtes. Quoi de mieux pour rester discret que de posséder un ou deux furets, une chouette en tant que familier et un chien qui n'a peur de rien. Il était enfin installé dans la vie, désormais, il allait pouvoir vivre pour lui !

Membre

Pseudo : Lilandrile
ge : 33 ans
Comment as-tu connu le forum : C’est Bretate qui m’en a parlé.

Mise en danger du personnage :  Oh bah il va côtoyer le danger dans son métier alors bon, ça répond déjà à la question il me semble.
Éphémère : Non.
Pré-liens/scénario/PV ou inventé  : Inventé.