Questions sur l'Apocalypse

As-tu connaissance de l'Apocalypse ?
La fin du monde ? Le Fleau ? Le châtiment ? Donnez-lui le nom que vous voulez, on sait tous qu’un jour où l’autre une force supérieure se déchainera sur le Monde. Ceux qui ne veulent pas y croire ? C’est qu’ils n’ont encore rien vu de l’état actuel de l’endroit où l’on vit, Dantes peut en parler en connaissance de cause, il a vu tellement de choses, qu’il ne peut que y croire. Alors l’Apocalypse, bien évidement que Dantes y croit, et il s’y prépare même depuis quelques années.

Que feras-tu quand elle aura lieu ?
Le Monde est divisé en plusieurs catégories de personnes : il y a ceux qui seront littéralement sur le cul ; ceux qui ne voudront pas y croire ; ceux qui auront peur et qui ne sauront quoi faire ; ceux qui penseront être les maitres du monde ; et ceux qui seront prêts a voir les atrocités et les défier. Dantes sait déjà qu’il fera parti de la dernière catégorie, car défendre le plus faible, aider son prochain, c’est ce qu’on lui a apprit durant ses années de militaire.

Test rp

Cet encadré est obligatoire pour les personnes qui souhaitent jouer un poste à pourvoir. Pour les chasseurs, il s'agit de major général, sergent chef, majors chefs, sergents, caporales et chef de brigade.
Le test est une question de 350 mots.

Histoire ou Anecdotes

Dantes était assis sur une chaise en bois légèrement bancale, la lune était encore dans le ciel, assez haute pour que l’ancien militaire sache qu’il était dans les environs de deux heures du matin. Il avait le regard dans le vide, son tee-shirt noir trempé dans le dos d’une sueur qui lui avait même collé quelques mèches de cheveux sur ses tempes. Dans sa main, une de ses armes de poing, sortant et remettant dans un geste machinal son chargeur. La balle était tentante parfois, comme un aveu du dégout d’une vie où il avait tant donné, tant souffert sans rien recevoir parfois en retour. Cette nuit encore, comme toutes les autres fois, il avait fait ce rêve affreux où l’odeur de la maladie était omniprésente, où sa jeune sœur Lavinia le regardait laissant échapper un dernier souffle de vie alors qu’elle perdait son ultime duel contre la mucoviscidose.

Pourtant, Dantes savait que sa sœur était en paix, mais elle était tellement pour lui. Elle était sa princesse, sa fierté, sa petite sœur, et elle était tellement mieux que lui. La vie était injuste, lui avait échoué mais était encore là, alors qu’elle … une injustice comme tant d’autres. Il avait été le mauvais élève, le bonnet d’âne, le déchet d’une famille d’intellectuels et pour s’éloigner du regard souvent trop méprisant de son père, Dantes avait trouvé refuge dans l’armée. La guerre était devenue son quotidien, la mort était son habitude, et chaque fois qu’il s’en approchait de trop prêt, elle lui tournait le dos comme si elle le narguait, le traumatisant un peu plus à chaque fois. L’embuscade dans laquelle son unité sombra fut la goutte d’eau, comme un dernier présage sur le fait qu’il devait revenir en Nouvelle Orléan auprès de sa famille, auprès de sa sœur. Juste deux ans de plus … il n’avait pas eu plus de temps avec elle, passant tout son temps avec elle, et malheureusement son père lui lança que Lavinia était morte à cause de lui, de son absence, signe que tout ce qu’il ferait rendrait sa famille mécontente de lui.

L’alcool, la folie, la colère, et bien vite il lui fallut un exutoire. Tuer devenait une dépendance, une sorte de drogue qui lui permettait de tout oublier, de ressentir quelque chose. Le danger ? Il le cherchait ! L’univers surnaturel qu’on lui avait fait découvrir était immense, et rapidement Dantes se fit la remarque que tant de choses mystiques ne pouvaient signifier qu’une chose : qu’il pourrait retrouver sa sœur. La contacter, juste lui parler, lui tenir la main, peut-être même lui demander le chemin pour la rejoindre. Il suivi l’entraînement intensif des chasseurs tout en arrondissant ses fins de mois avec un emploi de garde du corps. Il en oubliait même l’alcool, son corps subissant les épreuves, les sévices de cet entrainement mais alors que d’autres lâchaient, la volonté de Dantes n’en ressortait que plus accrue.

Dantes se souvenait encore de cette rencontre, il n’y avait pas cru. Du surnaturel ? Allons, il avait dit à l’homme d’aller voir ailleurs à cette époque là, continuant de boire son verre de rhum, les yeux dans le vide. Pourtant, la personne en face de lui n’avait eu de cesse de discuter, de lui parler, énonçant des faits de plus en plus particulier et l’ancien militaire lui avait dit de sortir avec lui pour lui montrer. Il se souvenait d’avoir marché quelques minutes, commençant à s’énerver, mais alors qu’il allait tourner les talons, Dantes avait vu le recruteur lui montrer une attaque de chasseur. Voir ainsi se faire tuer une créature qui semblait inhumaine … une lueur était passé dans son regard, bien évidement qu’il serait de la partie. Il y avait là tous les composants qu’il lui fallait : le danger, la colère, la violence, la traque. Se sentir vivant tout simplement.

Entrer dans les rangs des chasseurs, faire ses preuves, les entrainements intensifs. Il se fichait bien de souffrir, il se fichait bien de ne pas dormir, il voulait seulement montrer qu’il pouvait encore être capable de quelque chose. Il n’oubliait jamais son but premier : revoir Lavinia. Oui, à chaque coup qu’il prenait, il voyait le visage de sa sœur. Chaque fois qu’il tombait, il entendait la voix de sa sœur. Il se devait de réussir, et pas réussir comme tout le monde, il voulait être le meilleur !

Il avait réussi. Il avait apprit les techniques, les améliorants à sa façon, mélangeant sa vie de militaire à celle de chasseur. On lui avait dit que certaines créatures, des sorcières plus exactement, pouvaient avoir le don de nécromancie. La nécromancie … toute personne saine n’y aurait jamais cru, mais Dantes avait vu tant de choses. Ce fut une femme du nom de Morgane Livaudais qui fit sa rencontre, ou qui fit sa douloureuse rencontre selon le point de vue. Des heures de tortures, sans ciller, sans rien laisser paraitre car un seul nom résonnait dans sa tête : Lavinia. Son visage, son odeur, sa peau … et ce fut la délivrance. Il avait pu communiquer avec elle, pleurer et s’excuser, implorer son pardon pour son absence. Une fois encore, Lavinia montra qu’elle était meilleure que lui, rassurant ce grand frère qu’elle avait tant aimé elle aussi, faisant ressortir tout ce qui était de bon en Dantes en lui demandant de cesser ses bêtises et de relâcher la pauvre Morgane.

Dantes, encore assis sur sa chaise remit son chargeur d’un coup sec dans la cross, son regard se levant vers une bouteille de whisky qu’il n’avait plus jamais ouverte depuis cette nuit là. Il pouvait pourtant sentir le goût sur sa langue, voir sa main qui tremblait alors que son index se posait sur la gâche. Comment tout avait pu basculer ainsi ? Il aurait pourtant dû être en paix, en paix avec lui-même. L’ancien militaire soupira avant de se lever, ses pas l’emmenant vers une platine qu’il alluma, laissant un doux air de jazz fendre le silence de la nuit.

Le jazz … cette musique. C’était la même que celle qu’il avait entendu le soir où il avait revu Morgane. La sorcière avait perdu tout autant que lui si ce n’est plus dans cette histoire, et entre écorché de la vie, ils s’étaient compris. Comment peut-on passer de bourreau et victime à amant ? Dantes ne saurait encore y répondre et pourtant, l’histoire qu’il avait vécu avec l’ancienne sorcière était vraie. Ils avaient fuit tous les deux la Nouvelle Orléans, laissant derrière eux leur passé, s’établissant à New-York. Ils se sentaient bien, durant deux ans ils vivaient le parfait amour mais les fausses couches de Morgane ébranlaient leur couple, l’addiction de cette dernière pour l’alcool lui remontrait les ténèbres, et par amour ou par lâcheté, Dantes l’avait emmené en cure.

Il se souvenait de se sentir encore perdu, de cette nuit où il était resté sous la pluie, mêlant ses larmes à celles du ciel, cherchant un réconfort idiot en tentant de contacter Lavinia … mais seule Morgane avait su lui montrer ce chemin. A présent, elle ne le pouvait plus, et peu de temps après la sortie de cette femme qu’il aimait, leur chemin se sépara une fois encore. Durant quatre années, Dantes resta à New-York, quatre ans durant lesquels il sentait sa peine revenir, ses anciens démons ressurgir sans plus rien avoir pour les mettre de côté.

Durant cette période, Dantes avait perdu son habilitation à faire parti des chasseurs. Oui, Morgane comblait le manque, mais c’était aussi parce qu’il occultait l’adrénaline d’être un chasseur. Il s’était surprit à de nombreuses reprises à laisser ses pensées vagabonder, son imagination aller à ses souvenirs. Oui, il était encore garde du corps, mais c’était tellement différent … et lorsqu’il était séparé de Morgane, son esprit se perdait encore plus dans les besoins et les envies de meurtres, retombant dans ses travers. Dantes n’avait plus de contact avec son ancienne vie, plus de nouvelles, plus rien …Il lui arrivait de retrouver Morgane, mais le besoin de se sentir utile était omniprésent, alors il prit ses affaires et retourna en Nouvelle-Orléans sans savoir que Morgane allait suivre le même chemin que lui.

La platine avait eu un sursaut, faisant sauter la musique, et Dantes avait ouvert les yeux, passant une main dans ses cheveux longs avant de ranger son arme à sa ceinture, prenant dans sa main sa veste avant de quitter l’appartement dans la nuit. Quelques minutes plus tard, il se présentait aux chasseurs, déterminé à reprendre sa place dans le monde.

Membre

Pseudo : Pyrites (ou Myranda selon le forum où on me connait)
Âge : 29 ans
Comment as-tu connu le forum : La fondatrice m’en avait parlé, une amie m’a convaincu

Mise en danger du personnage : Elle est acceptee bien evidement, sinon le jeu n’en vaudrait pas la chandelle !
Éphémère : Je ne pense pas, du moins, je n’espère pas ^^
Pré-liens/scénario/PV ou inventé : Scenario