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L'amitié totale est universelle ✸ ft Caleb
Book of Beasts :: Rives du Mississippi :: CBD & Downtown :: Autres
Apolline Hobbs

Apolline Hobbs
Sorcière
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Sam 21 Mar - 16:23
L'amitié totale est universelle

"La peur appelle la résistance et la complicité appelle la confiance."


La noirceur des ombres avait su étendre leur voile sur les plus démunis. Ou plutôt sur les racines ancestrales desquelles justice et retenue s’étreignaient ensemble depuis des siècles et des siècles. Les stigmates commençaient à se dessiner, trouver recueil dans les esprits des uns et des autres en suivant les rythmes d’un souvenir commun : la terreur. Elle s’était introduite, telle la perfide, auprès de ce rassemblement. Mettant à mal chacun des participants, plongeant dans des torpeurs certains membres de sa propre famille. Les Hobbs pleuraient, s’isolaient dans l’espoir de recouvrer de leurs forces des suites de cet évènement. Et pourtant, Apolline craignait pour les santés de ses sœurs. Aubeline ne s’était pas encore réveillée, scander parfois, le prénom de son aimé d’antan. Agrippine, elle, paraissait de plus en plus énigmatique, souillée de l’intérieur tant ses épreuves la plongeaient dans des élans étrangers pour elle. Ils le seraient pour n’importe qui. Ses petites sœurs avaient besoin d’elle, et elle se trouvait impuissante devant ce fait. Si seulement, elle avait pu y participer elle aussi. Peut-être aurait-elle pu les protéger de ces maux ? Mais dans ce cas qui aurait gardé les petits ? La blonde osait se réconforter en suivant cette logique, en voulant admettre que son rôle avait été rempli et que ni elle ni personne n’aurait pu prédire cette étendue. D’ailleurs, elle en venait à se demander si certains sorciers étaient réellement dotés de ce don, mais là encore sa raison et sa retenue lui rappelaient combien ce qui était prédit était un fait notoire. La loi de Murphy, fier argument de l’Amérique prenait tout son sens dans cette définition. Exactitude d’un héritage ancestral, ce qui doit arriver va arriver.

Le coven suivait, d’une certaine manière, ce crédo. Rappelant combien la prise à parti était un aléa que d’autres se permettaient mais pas eux. Parfois considéraient comme indifférents, ils se plaçaient également au même titre que ces sages d’un autre temps. Ceux qui usaient de leur intellect pour élaborer les idées, ceux qui jaugeaient avant d’agir, au détriment de beaucoup de retenues. Ils se devaient de perpétuer une certaine tradition pour le bien de tous, pour laisser le temps courir et agir quand cela était déterminé. Alors prendre du recul était nécessaire. Laisser le reste pour mieux analyser était une technique à part entière, une tactique qui avait su prouver de son niveau par le passé et le ferait probablement encore pour l’avenir.

- […]Et dérober  au jour, une flamme si noire[…]

Son air est pensif à la lueur de la lampe, la citation lui échappe dans un murmure alors qu’entre ses doigts s’émerveille le texte de Jean Racine. Hors de son contexte l’inclinaison lui ouvre la voie vers ce chemin que d’autre ont envisagé. Celui d’un détournement, celui d’un élan de justice qu’ils croient justifier dans ses prémices, pour se mourir dans leurs ambitions. Les temps durs engendrent des réactions néfastes pour beaucoup, l’honnêteté est minime et pourtant elle persiste.

- […]C’est Vénus tout entière à sa proie attachée.[…]

Le sourire ne tarde pas à étirer le coin de ses lèvres. La divinité ramène l’espoir, pour toujours, elle octroie le trouble pour baigner le reste de lumière. Ses forces se déploient pour raviver les chaleurs de chaque cœur. Elle dispose de ce privilège qui lui est propre, certain. Comme s’il demeurait serein malgré les réticences alentours. Apolline y croit elle aussi. Son existence l’a conforté dans cette optique et continuera probablement de le faire encore. Ses sœurs réouvriraient de leur superbe, réaliseraient à nouveau des essais à même de les absorber vers le meilleur. Les enfants étaient la clé de cette réalisation et au fond d’elle, l’aînée savait qu’elle continuerait de les aider. Le son sur le bois travaillé de sa porte l’oblige à relever son regard, délaisser ses pensées pour quelques instants. La blonde ramène l’une des mèches de ses cheveux d’or derrière son oreille.

- J’arrive. Sa voix n’est pas surprise, elle sait qui se trouve derrière cette frontière d’eben. … je t’attendais. Ses yeux d’azur croisent des onyx, découvrent le visage ami de Caleb, qui malgré son air naturellement grave, lui rappelle combien une amitié est précieuse. je t’en prie, entre. Le ton demeure aussi calme qu’à son accoutumé. Un mince sourire se dessine même sur l’embrasure de ses lèvres alors qu’elle l’invite à entrer dans son appartement.

- Je te sers quelque chose à boire ? Je t’en prie, fais comme chez toi. La porte se referme à peine une fois la silhouette masculine passée. Déjà, la sorcière emboîte le pas de son ami pour rejoindre l’arrière de ce bar aménagé suivant la mode de ce temps. Elle en sort un verre et attend patiemment, dans son calme olympien, la commande désirée. Elle sait que le temps qu’ils partageront sera conséquent, qu’ils discuteront ensemble et chercheront à dénouer des énigmes. Elle sait et elle se veut présente.



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Caleb O'Brien

Caleb O'Brien
Sorcier
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Jeu 2 Avr - 13:09
L'amitié totale est universelle

feat Apolline Hobbs & Caleb O'Brien

« S'arracher les cheveux n'est pas une solution viable. » Un soupir s'extirpe des lèvres de Caleb alors que son unique famille s'approche de lui. Il le sait parfaitement, pourtant, le sorcier ne peut rien y faire. Cette affaire est un véritable casse-tête et tout détective qu'il soit, il sait avoir conscience de piétiner les plates bandes de la police. Pourtant, rien n'y fait. Voilà plusieurs jours que de nombreuses personnes lui ont relaté des événements pour le moins étranges et cette semaine, une jeune femme est venu, cherchant sa sœur disparu. Les disparitions basiques ne font pas peur au détective, loin de là même. Ce qui est plus dérangeant cependant, c'est plutôt le fait qu'on ait retrouvé la dite sœur, morte, dans une mise en scène a faire froid dans le dos. Le télépathe n'a pas pu s'empêcher de remarque quelques similitudes avec d'ancien écrit, des écrits historiques. Comment le sait-il ? Tout simplement parce qu'il a pour amie une professeure à l'université de littératures anciennes et croyez-le, elle s'y connaît en littératures anciennes et même oubliés, de ça il en est certains. Quoi qu'il en soit, le brun s'est de suite lancé dans l'affaire, espionnant la police, cherchant des indices. Ce n'est pas seulement parce que la sœur a fondue en larme quand il lui a appris la mort de sa chère sœur, ce n'est pas non plus parce qu'il s'est sentit inutile sur cette affaire (même s'il y a un peu de ça aussi.) mais c'est avant tout, parce qu'il s'est rendu compte que ce n'est pas la première fois que ce genre de chose arrivait. « Tu te rends compte. Dix meurtres en l'espace de dix mois, exactement le même mode opératoire. La victime disparaît quelques jours après avoir rencontré quelqu'un. Ce n'est qu'une petite semaine, mais cette semaine lui suffit a détruire une vie, une famille. Et on retrouve toujours la victime dans une mise en scène macabre et historique. » Son oncle secoue la tête doucement, ne sachant pas trop quoi dire, ni quoi faire. Mais au fond, il n'y a rien à dire.

« Mais le pire dans l'histoire, tu sais ce que c'est ? C'est qu'il n'y a aucune constante au niveau des victimes. Rien. Parfois des femmes, brunes, blondes, rousse. Parfois des hommes. Leur types de peau est différent. Leur conviction sont différentes. Leur lieux de vie sont différents. Ils n'ont rien en commun si ce n'est... » Il s'arrête un instant, sort les neuf autres dossiers qu'il a fait lui-même en glanant les informations à droite et à gauche. Il vient de se rendre compte de quelque chose. L'histoire... c'est l'histoire le dénominateur commun. Le sorcier se lève à la vitesse de l'éclair, récupère son ordinateur et commence à ouvrir dix onglets. Dans ces derniers, il commence à taper rapidement la façon dont on a retrouvé la victime et rapidement il trouve une correspondance. L'histoire bien évidemment, des meurtres perpétré dans des écrits historiques. Un sursaut le prend et il se rend alors compte qu'une personne pourrait lui parler de tout ça. Une unique personne. Se levant rapidement, il attrape son téléphone. Le numéro composé, il attend avec l'impatience d'un enfant que quelqu'un décroche et une voix se fait entendre. « Bonjour, veuillez m'excuser de vous déranger, mais j'aimerais prendre rendez-vous avec Apolline Hobbs. » On lui donne alors une heure et lui demande de ne surtout pas être en retard. En retard ? Le télépathe n'est jamais en retard, bien au contraire. Il demande quand même s'il peut venir accompagné de son chien, et la réponse qu'il lui est faite le fait sourire. Ouais bien sur. Tant pis Tempête restera en bas de l'université. « Merci P'pa. Je dois y aller sinon je vais être à la bourre ! » Il dépose un baiser sur la joue de son oncle qui finalement est devenu son père au fil du temps et sort de son cabinet en trombe.

Aller à l'université ne lui prendra pas tant de temps que ça, cependant, le détective aimerait bien passé par une petite boutique avant d'y aller, histoire de ne pas arriver les mains vides. Ses achats en mains, le voilà partit pour l'université. Arrivé à l'accueil, il se présente et se dirige ensuite vers le bureau d'Apolline. Ce n'est pas la première fois qu'il vient ici, mais c'est la première fois qu'il vient pour quelque chose de grave. Une fois arrivé devant la porte, il frappe doucement, ne cherchant pas à défoncer le panneau qui lui fait face et quelques minutes plus tard la jeune femme apparaît. Elle est réellement étonnante, tout en finesse et en élégance. Si Caleb n'a jamais éprouvé d'amour pour elle, le temps a fait que leur relation est devenue très amicale et au final, il a l'impression de venir voir sa famille lorsqu'il vient vers elle. Un léger sourire teinte les lèvres de l'Irlandais. Ce n'est pas souvent que cela lui arrive de sourire, mais en présence d'Apo, il n'hésite jamais réellement. « Oui, j'ai appelé pour signalé que j'arrivais ! » Pour une fois. D'habitude, le sorcier débarque en mode je viens voir mon amie et basta, mais pour une fois, il avait besoin de temps. Il entre donc tranquillement et reprend. « Je suis ravi de te voir en tout cas. » Et Caleb ne ment pas, jamais en vérité, sauf sur sa nature de sorcier, mais bon, mentir ou mourir, le choix est vite fait. Il ne s'est pas battu pour vivre pour mourir comme un con. « Je ne dirais pas non à un café s'il te plaît. Et pour accompagné tout ça, j'ai amené des pâtisseries. » Le détective pose la boite sur un coin libre et reprend tranquillement. « J'ai pris tes préférés. » Et les siens aussi.

Mais bon, personne ne va lui en vouloir d'avoir aussi penser à lui non ? Après tout, on reproche souvent au sorcier de ne jamais penser à lui, alors pour une fois. « Comment vas-tu depuis le temps ? » Cela fait combien de temps déjà qu'ils ne se sont pas vu ? Le brun n'en sait rien, ces derniers temps, les choses s'enchaînent avec une régularité presque étonnante et plutôt déplaisante, soyons parfaitement honnêtement. Comment aborder le sujet de sa visite ? Il ne sait pas trop et n'a pas pour l'instant envie de lancer la conversation sur les meurtres en série, alors il reprend doucement. « Alors la famille ? J'ai vu deux de tes sœurs la dernière fois. Pree et Aube. On était pris en sandwich par des fantômes, rien de bien joyeux. Je crois qu'Aube ne m'a toujours pas pardonné. » Dérivons sur autre chose pour l'instant, c'est mieux comme ça. « Tu crois qu'elle arrivera à accepter ma putain de neutralité un jour ? » Ce ne sont peut-être pas les mots qu'elle a employé, mais il les a bien vu dans ses yeux et il sait parfaitement que sa neutralité pose problème. Il se tait un instant nul besoin de la bombarder de question non plus quand même, autant attendre les réponses de celles-ci.



HRP: pardon pour le retard, je ferais mieux la prochaine fois !
Apolline Hobbs

Apolline Hobbs
Sorcière
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Dim 12 Avr - 10:57
L'amitié totale est universelle

"La peur appelle la résistance et la complicité appelle la confiance."


Le sourire s’affiche, heureux que de pouvoir retrouver ce visage. Caleb. Son ami si présent dans son existence qu’il lui paraît comme inscris dans leur famille. Son air grave ne tarde pas à s’adoucir devant elle, signe de cette véritable joie qui l’envahie à son tour en la retrouvant. Cet éveil échauffe doucement les tendres élans de la jeune femme, qui, entend déjà son cœur chanter contre sa poitrine. Cela l’apaise, cela la réconforte que de pouvoir trouver encore de ces instants de quiétude et de partage avec des êtres chers. Pour combien de temps encore ? La menace gronde toujours, émet des étrangetés desquelles le combat à venir sera probablement difficile et douloureux pour tous. Néanmoins, Apolline l’oublie en ce moment précis, alors que ses azurs retrouvent ses onyx, alors que leurs amitiés se répondent sincèrement et que leurs sourires prouvent combien leur attachement est intact et complice. La remarque quant à l’appel passé relève un peu plus le coin de ses lèvres fines et déjà elle ne peut retenir cette once d’amusement.

- D’où la gravité du problème… Ce rire léger lui échappe, rie de bon cœur avec les yeux de son ami avant qu’elle ne revienne vers la joie aussi simple soit-elle. - … néanmoins, tu sais que tu n’as jamais à t’annoncer. C’est toujours un plaisir de te retrouver. » Ses confidences répondent en écho aux siennes, si seulement, elle avait osé… Probablement aurait-elle rapproché la distance pour lui témoigner de cette vérité en l’étreignant. Mais sa réserve naturelle l’handicape toujours, la retient du moindre élan, tant ses craintes de dérangement l’assaillent à un moment donné.

Alors elle passe au-dessus de cela et espère que ses avances ainsi que son sourire prouvent à son ami de la véracité de ses propos. Fidèle à son dessein, sa neutralité l’emporte vers cette sorte de retenue qu’elle ne peut expliquer. Ce fait, qui, agace ses sœurs et attise des incompréhensions de la part des enfants. Pourtant, elle les étreints, elle les enlace, mais la durée est si courte. Toutefois le dilemme interne s’achève alors que les attitudes habituelles reprennent de leurs droits. Le jeune homme s’attache à son tour à faire comme chez lui. Suscitant un peu de baume dans le cœur de la jeune fille, qui, déjà lui indique d’un geste élégant de sa main l’endroit sur lequel il peut poser sa veste. Et puis l’invitation perdure.

- Un café pour monsieur, c’est parti. commence t-elle à avancer et à préparer en se rendant vers la machine. Mais ses pas s’arrêtent et virevoltent devant ce geste si attentionné qui délivre son véritable sourire.  - Caleb… Tu n’aurais pas dû… échappe-t-elle tout en laissant ses yeux s’aventurer sur la poche rapportée. - Tu sais que tu es parfait ? A nouveau son amusement émerveille l’espace et espère trouver écho dans les réactions de son ami. - Merci. tente t-elle de se reprendre avant d’échanger un nouveau sourire et s’affairer dans la meilleure préparation de la boisson chaude.

La tasse est installée, la machine évoque de ces cliquetis signifiant la bonne réalisation de sa quête au moment où la conversation anodine s’engage. Comment allait-elle ? Pour tout avouer, la réponse lui paraît évidente compte tenu du reste. Elle n’est pas celle qui est entrée en communion avec un esprit et qui en est prisonnière, ni celle qui a subit des dégâts corporels. Elle est simplement celle qui est restée en retrait, devant sa neutralité, pour simplement s’occuper des enfants de ses sœurs.

- Je vais bien je te remercie. commence t-elle à évoquer avant de ramener la tasse de son ami à lui. - Mais si tu le permets, c’est plutôt à moi de te demander comment tu te sens ? Et déjà son espoir lui indiquait de croire en du mieux, du meilleur pour lui. - Même si les pâtisseries me mettent la puce à l’oreille, je crois avoir vu qu’il y avait tes préférés aussi. » Elle ose faire de l’humour pour lui rappeler qu’elle pense à lui, qu’elle remarque qu’il y a pensé lui aussi et l’encourage à réitérer l’expérience. Il a le droit d’être égoïste avec elle, parce qu’elle ne le jugerait jamais, parce qu’elle était présente pour lui, parce qu’elle était une amie sincère.

Et puis la conversation amène doucement mais surement l’évènement notoire et marquant vécu. Le sourire s’estompe devant les quelques bribes rapportées. Son ami ne semble pas au courant de la gravité de la situation, comment le pourrait-il ? Leurs routes avaient probablement dû se séparer à un moment donné, lors de ces attaques, qui semèrent discorde partout alentour. La culpabilité rongeait Apolline. Lui assénait un coup violent derrière la tête, l’obligeant par là même à regarder le sol.

- Tu n’es pas au courant… Il n’y avait aucun jugement dans ses dires, rien de réprobateur non plus, seulement un constat. - Aubeline a été victime de l’un de ces fantômes qui l’a plongé dans son passé. Elle marque une courte pause dans l’intention de recouvrer une contenance, un élan de courage qui lui permette de confier la triste vérité à Caleb. - … Elle sait aujourd’hui, qui a tué le père de sa fille. D’où cette remarque vis-à-vis de la neutralité que sa sœur avait du lancer acerbe en direction de son ami. - Il me paraît difficile pour elle d’accepter nos positions. Cela se conçoit en raison de son vécu. tente t-elle de défendre sa sœur, non sans oublier Caleb. - Ne prends pas cette accusation pour toi, j’en suis malheureusement victime également.

Un triste sourire se dessine à nouveau sur l’embrasure de ses lèvres. Elle lui souhaite de pas lui en tenir compte et d’avancer comme il savait si bien le réaliser. Pour toujours, elle le soutiendrait de son mieux parce que cette quête ils la vivaient à deux. - C’est pour cela que tu es venu me voir ? Pour que nous parlions de notre neutralité ? lui demanda t-elle innocemment, déjà prête à lui offrir tous les arguments nécessaires pour lui rappeler qui il était. - Agrippine m’a rapporté que son lien avec son fantôme pourrait avoir résonnance dans les indices que tu as reçu… déplore t-elle devant toute cette pagaille semée lors de cette soirée. Ses remords la rongent une fois de plus, victime de cette neutralité qu’elle scande pourtant. - Dis moi réellement comment tu vas Caleb. Ses yeux l’implorent parce qu’elle cherche un équilibre, parce qu’elle en ressent le besoin pour avancer et pour les aider.




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Caleb O'Brien

Caleb O'Brien
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Mer 29 Avr - 22:52
L'amitié totale est universelle

feat Apolline Hobbs & Caleb O'Brien

Il est bon de savoir que l'on peut encore compter sur le soutien de certaines personnes alors que tout semble inexorablement nous filer entre les doigts. C'est comme si ces personnes étaient des piliers de leur existence, comme s'ils étaient les seuls à pouvoir les maintenir dans le présent. Apolline est l'une de ces personnes pour Caleb, peu importe que le temps passe, que les choses changent, elle est là. Fière et droite. Douce et dur. Un mélange complexe que le sorcier a appris à aimer au fil du temps. Ce n'est pas tant un amour éloquent, parce que Caleb ne montre jamais ses sentiments, mais la jeune femme sait qu'elle peut compter sur lui, comme un frère. Elle sait parfaitement qu'il ne lui fera jamais rien de mal, parce que ce n'est pas dans son caractère, mais aussi parce qu'il a trop de respect pour elle. Voilà le genre d'amour qui le relie à la jeune femme. Ce lien, indéfectible, qui lui permet de temps en temps de lâcher prise, de voir autre chose, de se sentir un peu plus lui. Parce qu'elle est la seule personne en dehors de son père avec qui il peut se montrer comme il est d'origine. C'est reposant, le télépathe ne va pas le nier, pourtant, ça ne l'empêche pas d'être poli. « Oui, je sais. Mais il s'avère que la dame à l'accueil m'a fait remarqué qu'il serait bon que je m'annonce avant de débarquer comme un sauvage. Ce sont ses propres mots non les miens. » Il se montre, appeler avant, toquer à la porte. « Comme quoi, je suis moins sauvage qu'elle ne le pensait. » Ou alors plus qu'elle ne le pensait. Si le brun peut se montrer civilisé, ce n'est que dans certaines circonstances, beaucoup de monde le sait, mais peu de monde le dit.

Le détective n'est pas aveugle. Il sait parfaitement que son comportement n'est pas réellement conforme aux attentes des gens. Mais s'ils avaient tous grandit sous le joug d'une famille comme la sienne, personne ne penserait qu'il n'est pas conforme. Haussant les épaules, il laisse tomber ses réflexions, peu importe où elle le mèneront, ce ne sera jamais là où il faut. Quoi qu'il en soit, l'Irlandais reprend la parole, disant qu'il est aller cherché les pâtisseries préférées d'Apolline, mais aussi les siennes. « Je vois à ton sourire que si je les avais oubliés, tu m'aurais lapider sur la place publique ! » Une mauvaise grimace de souffrance et un léger sourire suite à sa remarque le font reprendre la parole. « Vrai ? Tu m'aiderais un trouver un mec qui veuille de moi ? » Et maintenant des yeux de midinettes en pleine recherche amoureuse. Le sorcier s'arrête à son merci. Oui, c'est cela qui fait du bien quand il vient ici. « Avec plaisir. » Dit-il simplement tout en prenant l'un des chaussons aux pommes et de mordre à pleine dent dedans. Le brun tente de noyer le poisson, de penser à autres choses, mais la blonde est trop futée pour ça, il le sait parfaitement. Il répond donc à sa question d'un haussement d'épaule. C'est mieux que rien non ? Un sourire étire ses lèvres quand elle reprend. Oui, elle le connaît bien, trop bien probablement. Et puis vient naturellement le sujet Aubeline. Depuis longtemps, il sait que la jeune femme lui en veut de ce jour-là, mais il ne s'attendait clairement pas à la suite. « Je le sais tu sais. Je le vois chaque fois dans ses yeux. Je ne le prends pas mal, mais j'aimerais juste qu'elle comprenne que les choses ne sont pas toutes noires, ou toutes blanches. Il y a bien plus de dégradé de gris que les gens s'imaginent. »

Et c'est bien pour cela qu'il est celui qu'il est. C'est pour cela que sa neutralité le rend si impopulaire auprès des autres. Il sait parfaitement que c'est difficile à accepter, mais si lui fait avec, les autres aussi le peuvent non ? Peut-être en demande t-il trop. C'est un soupir qui sort de ses lèvres alors que son amie reprend la parole. « Non, ce n'est pas pour ça. Ma neutralité n'est plus une surprise pour personne et j'essuie les échecs, les critiques et les railleries vaillamment je te rassure. » Le télépathe sourit doucement. Il se fiche de ce que les gens peuvent dire sur lui. Il n'a jamais réellement fait attention aux paroles des autres, ce n'est pas maintenant que cela va changer de toute façon. « Ah oui ça. C'est une histoire un peu folle. Les choses sont... Comment dire... compliqué. » Complexe, carrément hors norme ? Le sorcier ne sait même pas comment décortiqué ce que la fantôme leur a dit. Il a bien évidemment reporter tout ça à son suprême mais … Il secoue la tête doucement et quand la phrase suivante approche, il ne peut que reprendre. « Comment ça va ? Bon sang Apo. Quelqu'un a piégé les nôtres. On a été obligé d'aller les chercher parce qu'il était hors de question de se terrer comme des types apeurés par tout et n'importe quoi. Il se passe des choses de plus en plus étranges dans cette ville et je suis presque certains que quelque chose rôde sans qu'on ne sache réellement quoi. Tout le monde est plus préoccuper par son petit sort que parce qui pourrait arriver, alors que ça sent clairement le coup fourré. Sans compter que les phénomènes surnaturels s'amplifient et que bientôt, on va devoir enterrer tout ça d'une façon où d'une autres si on veut éviter une autre chasse aux sorcières. »

Il se tait un instant, passe sa main dans ses cheveux, croque un morceau de sa pâtisserie et reprend d'une voix grave et chargé de lassitude. « Mes affaires sont de pires en pires et de plus en plus illogique. Et maintenant j'ai un tueur en série sur les bras. » Il hausse les sourcils avant de finalement reprendre de nouveau. « Je me suis fait poignarder, déboîté l'épaule et le fantôme de mon ex est venu me rendre visite pour me dire quelque chose que je ne voulais réellement pas entendre. Alors a-t-on avis, je vais comment ? » Une question rhétorique bien évidemment. Le brun ne va pas bien. N'importe qui, qui le regarderait ne verrait rien de différent, mais Apolline le connaît bien, peut-être mieux qu'il ne se connaît lui même. La tension parcourt son corps entièrement. Son regard n'accroche jamais rien en particulier, mais il analyse tout, comme l'un de ces foutus TOC dont il pensait s'être débarrassé en arrivant ici. Caleb ne va pas bien, carrément pas. Pourtant, il continue de fonctionner, comme si cela était une obligatoire. Pas que ça le dérange, mais parfois, fonctionner n'est pas suffisant. Vivre serait mieux. Haussant une nouvelle fois les épaules, il reprend la parole. « Désolé. J'ai beau tenté de cacher les choses, ça ne marche jamais avec toi hein. J'aimerais tellement que tout soit différent. » Mais cela n'arrivera pas. Quoi qu'il en soit, il sort un dossier de sa sacoche et le pose sur le dossier sur la table. « C'est pour cela que je suis venue. Des meurtres. Et tous les corps sont retrouvés dans une pose étrange. Et si je me souviens bien de quelques unes de nos discussions, certaines de ces poses pourraient être des représentations de gravure histoire, de scène du passé. Je ne sais pas trop. J'aurais besoin de tes éclaircissement, si tu n'as pas peur du macabre et du reste. » Pour l'instant, le brun est carrément dans le flou, mais peut-être qu'elle pourra trouver des idées. On est toujours plus fort à plusieurs.

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