Questions sur l'Apocalypse

As-tu connaissance de l'Apocalypse ?
L'apocalypse est le point commun de beaucoup de croyance, de tellement de peuples qui pour certains avait bel et bien disparu, de part le pire des cavaliers qui existaient, l'homme. Pour Aube, l'homme est sa propre fin et si, Adèle Clairveaux disaient vrai, d'après les dire de sa petite soeur, présente au concert de Jazz, cela ne serait que justice pour ceux qui méritait ce châtiment. Oui, car bien sûr, malgré son ressentiment envers les chasseurs qu'elle rêve de voir disparaître, elle sait que tous les hommes ne sont pas semblables, rien que ceux des peuples qu'elle à étudier. Après, elle n'est pas non plus une grande connaisseuse de quatre cavalier, mais comme beaucoup de sorcier, elle connaissait le principal à leur sujet.
Que feras-tu quand elle aura lieu ?
Si l'apocalypse avait lieu, Aube se retrouverait partagé entre une dualité de ce qu'elle était et ce qu'elle est devenu. Un duel entre ombre et lumière. Soit l'une de ses personnalités s'en sortira triomphante, soit une nouvelle serait créer. Pour l'instant, elle se destine à protéger les sorciers, non contre les cavaliers, mais bien contre les réactions des chasseurs. Si elle ne souhaitait pas que sa fille vivre un tel chaos, voir les chasseurs souffrir lui apportait bel et bien du réconfort. Alors véritablement, si les cavaliers venaient réellement à apparaître, Aube se devrait tout bonnement faire un choix, comme à la dernière grosse épreuve de sa vie.

Test rp

Cet encadré est obligatoire pour les personnes qui souhaitent jouer un poste à pourvoir.  Pour les sorciers, il s'agit des suprêmes, des membres du conseil des covens, du conclave,  le pensionnat (directeur, professeurs et membres du personnel) et la grande prêtresse des sorciers.
Le test est une question de 350 mots.

Histoire

Les Hobbs. Cette famille connue à la Nouvelle-orléans pour tirer ses racines magiques de leurs ancêtres amérindiens, mais surtout pour le fait d'avoir réussi à se faire proclamer innocents lors d'un procès de Salem. Ils sont des survivants, mais surtout, ils sont élevés dans la haine de l'humain de par beaucoup d'amis perdu durant cette chasse. Survivre ne veut pas dire s'en sortir indemne et si au fil des siècles, les Hobbs installer à la nouvelle Orléans ont su trouver leur place dans cette ville, ils n'en oublie pas leurs histoires. Pour eux, le sang pur doit dominer, car agir autrement seraient trahir les sorciers morts de par la main de ses humains incapables de concevoir le monde magique. L'histoire qui va suivre va parler dans la deuxième fille du maître de la famille, une petite aventurière du nom d'Aubeline.


L'adolescente ne quittait pas du regard ce qui était posé sur sa table. Une tortue. Son observation se répétait sans cesse dans son esprit. Une tortue. Scrutant les moindres détails de la carapace de l'animal, elle en oubliait tout ce qui l'entourait. Une tortue. Elle la trouvait à la fois fascinante et ennuyante. Une tortue, son familier avait pris la forme d'une tortue. La jeune fille se demandait bien ce que cela voulait dire de sa personne, son âme soeur avait pris les traits de cet animal en trait très préhistorique. Elle qui se fascinait autant pour tous les peuples primitifs encore existants, mais souvent oublier de ce monde. Un sourire vint finalement s'afficher sur son visage, Mohican n'était pas si mal après tout. Une voix douce et étrangère le coupa de sa contemplation. Sa mère aimait parler dans sa langue natale et étant occupée avec ses plus jeunes filles, elle demandait à sa fille d'aller ouvrir la porte. Attrapant sa tortue, elle se précipita pour ouvrir et tomber nez à nez avec une fille qui semblait avoir dans ses âges. La voyant avec un sac, elle arrêta son observation pour ajouter :

- Père a dû se tromper, l'esclavage est interdit et encore plus le travail pour les enfants.

Aubeline était encore loin d'imaginer à qui elle faisait face et surtout que la présence de cette jeune fille viendra à bousculer toute la routine qu'elle avait connue depuis sa naissance.

13 ans plus tôt,

Les cris de sa femme se percutaient contre les murs, l'homme tenait la main de son ainée. Une enfant semblable trait pour trait à celle qu'il avait épousée quelques années plus tôt. Il espérait avoir un fils, l'héritier parfait, mais quand on lui posa l'enfant dans ces bras, il s'agissait encore d'une fille. Une fille aussi brune que lui, plus les mois passèrent, plus le physique de l'enfant collait à celui des Hobbs. Celle qui avait été nommée Aubeline était déjà à son plus jeune âge, curieuse et indépendante. Cherchant toujours à braver les interdits, à se débarrasser des bras protecteurs de sa mère. La petite voulait découvrir ce qui se cachait hors des limites qui l'encadraient. Elle fut heureuse de devenir à sa tour grande soeur, car cela signifiait qu'elle ne serait plus la petite dernière et que sa mère ne serait plus autant sur son dos. Son père, de par son métier de juge, n'était que très peu présent et Aubeline ne trouvait pas qu'il était l'homme le plus sociable. Elle avait d'ailleurs tendance à hausser les épaules, quand leur ressemblance était citée. Son père était un homme froid, dur dans ses paroles et que ne faisait que très peu de concession, puis de toute manière, il se fichait un peu de ses filles, lui tout ce qu'il voulait, c'était un fils.

Si lors des fêtes au coven du coeur pourfendu, le coven vers laquelle se tournait le plus souvent les siens, Aubeline avait tendance à s'ennuyer, elle adorait quand sa famille partait dans son voyage annuel en Afrique. Ses yeux s'émerveillaient face à la culture, mais surtout au moyen des petits villages. Souvent, elle disait à sa grande soeur, que son familier, serait un éléphant ou un rhinocéros et peu arrivaient à lui faire entendre raison. Aubeline n'était pas vraiment certaine d'être une sorcière, car ce qu'elle voulait, c'était être une aventurière ou bien vivre dans une tribu indienne. Quand sa mère cherchait à lui raconter l'histoire de la sorcière Marketa, celle dont elle possédait le nom, Aube bifurquait vers un sujet bien plus intéressant les peuples primitifs. Elle avait même installé une carte du monde dans sa chambre, en y collant les peuples découverts. Ceci était son avenir, elle en avait aucun doute. En tout cas, quand sa mère lui annonça qu'elle allait rentrer aux pensionnats, sa première réaction fut de chercher un moyen de s'enfuir, refusant catégoriquement d'être une sorcière, mais pour son plus grand malheur, elle en était une et d'ailleurs possédait le même archétype que son père. Un fait qui ne faisait qu'appuyer sur le fait qu'elle était bel et bien, sa fille et une Hobbs.

Des cours cadrées, certains plus intéressant que d'autres, Aubeline n'avaient pas forcément beaucoup d'amis. Il était si facile de se décrocher de la réalité, de se perdre dans son imagination, pour finir, il n'y a qu'une seule personne avec qui, elle partageait son temps. Wesley. Un phénomène, plutôt rebelle, qui avait tendance à l'embarquer dans tous ce qu'il ne fallait pas. Deux aventuriers pour qui la Nouvelle-Orléans ne représentait qu'une prison au barreau doré. Wesley était un orphelin, là où elle possédait toute une grande famille qu'elle retrouvait souvent et qu'elle retrouva pour le rite de son familier.

Mohican, sa tortue, allait devenir son plus grand allié dans ses idées de voyages, en tout, c'était ainsi qu'elle voyait les choses. Certes, ce n'était pas un éléphant ni un rhinocéros, mais il était son âme soeur et c'est d'ailleurs avec lui qu'elle découvrit Agrippine. Une jeune fille qui n'était pas la nouvelle servante engagée par son père, mais bien sa demi-soeur venue d'Afrique. L'enfant illégitime qui apporta une ombre sur sa famille, mais surtout qui devint une partenaire de jeu pour Aube. Les deux adolescentes avaient le même âge et auprès de sa demi-soeur, son temps au pensionnat devint plus passionnant.


Une nouvelle lune prenait place dans le ciel, tandis que la jeune femme installait la table. Elle avait hâte qu'il rentre, de voir sa réaction face à la nouvelle qu'elle allait lui annoncer. Un sourire sur les lèvres, elle chantonnait, jamais, elle n'avait été aussi heureuse. Leur avenir était tracé, tous leurs projets allaient pouvoir se réaliser. Passant a coté de Mohican, elle gratta sa carapace, il ne ressemblait plus à la petite tortue des premiers temps, son familier avait grandi comme elle-même était devenu une femme. Quand, elle entendit la porte s'ouvrir, elle se retourna, heureuse, avant de laisser s'échapper le plat qui vint se briser au sol. Se précipitant vers lui, il s'écroula dans ses bras. Son coeur s'accéléra, ses mains vinrent à trembler, elle récita tous les sorts qui lui venaient en tête, mais aucun ne marchait.

- Respire, je t'en supplie respire...ne me laisse pas !

Mais l'homme vint à mourir dans ses bras et son monde s'écroula. Là, dans le flot de son esprit, elle vint à se rappeler de ce moment où leur amitié s'était transformé en amour.

9 ans plus tôt,

Elle le regardait sourire face à la vision qu'elle lui offrait. Lui qui n'avait jamais quitté la Nouvelle-Orléans découvrait l'Afrique, même si cela ne durait guère longtemps. Aubeline ne maîtrisait pas totalement ses mirages, mais elle se perfectionnait comme Wesley le faisait avec le feu. Ils ne s'étaient jamais réellement quittés depuis leurs dix ans, elle était devenue sa famille. Souvent, il lui racontait l'histoire maudite de sa famille, un nom de famille qu'il voulait voir disparaître dû au malheur qui touchait ceux qui le portaient. Pour Aubeline, ce n'était qu'un fait de malchance et non une malédiction, mais la conviction de Wesley à ce sujet, ne lui laissait peu d'occasions de donner son avis. L'un et l'autre s'entraînaient, car ils avaient compris que leurs pouvoirs leur donnaient aussi l'occasion de s'échapper de leur vie, si routinière. Le choix de Coven se rapprochait, les deux amis ne parlaient pas de ce sujet, comme sa famille, Aube était décidée à rejoindre celui du coeur pourfendu. Même si elle n'était pas forcément la plus adepte de leur conviction, elle voulait pouvoir passer les fêtes des sorciers auprès des siens. Sa surprise fut de voir que Wesley vint à la rejoindre, lui qui voulait quitter la Nouvelle-orléans l'avait choisi elle. Un fait qui rendait heureuse sa mère, un peu moins son père, Wesley avait eu quelques ennuis avec la justice, de par son tempérament, mais rien de bien grave.

Ensemble, ils continuèrent à étudier. Ensemble, ils choisirent d'aller à l'université. Jamais l'un sans l'autre, Aubeline ne voyait que son avenir à travers ses yeux. Jamais, petite, elle n'aurait cru vouloir se marier, appartenir à quelqu'un d'autres qu'elle-même, mais Wesley s'était imposée à elle. Nul besoin de paroles pour se comprendre, il était comme le familier de son coeur. À leurs 21 ans, chacun découvrit leur nouveau talent, et si pour Aube, il s'agissait de la projection astrale, Wesley lui développa la météokinésie. Il fallut attendre deux ans de plus, pour qu'un soir de pleine lune, Wesley vint à déposer les genoux face à elle pour lui demander de l'épouser. Une demande de mariage simple qui correspondait à la nature de leur union. Mais avant de franchir le pas, pour la thèse d'Aubeline, ils partirent en Alaska dans une tribu indienne. Le mariage fut repoussé, un bon nombre de fois, mais quand il vint enfin à arriver Aube fut la plus heureuse des femmes. Même si de par la peur de la malédiction, Wesley refusa qu'elle prenne son nom de famille. Elle restait une Hobbs, mais était unie au seul homme qu'elle n'avait jamais aimé.

Installée dans une petite maison à la Nouvelle-Orléans, elle venait de recevoir un courrier, sa thèse avait été validés et si elle l'avait d'abord annoncé à son mentor. Aube avait prévu une petite soirée en amoureux pour annoncer la nouvelle à son époux. Malheureusement, Wesley, qui avait été repéré par des chasseurs, tomba entre leurs mains. Il arriva à s'échapper, mais le mal était fait. Jamais, il n'apprendra la nouvelle de son épouse et tandis qu'il mourrait dans ses bras, une partie de l'âme de la jeune femme disparue avec lui. Elle ne fut trouvée que le lendemain, le corps sans vie dans son époux dans ses bras, totalement stoïque, plongée dans un de ses propres mirages où Wesley était bel et bien en vie. Entre la réalité et l'illusion, Aubeline choisissait là où elle pouvait être encore près de l'être aimé.


Son regard se perdait dans l'image qui lui donnait le miroir. Des traces de blessures sur le visage, des bleus un peu partout sur le corps, Aube venait de rentrer d'un long voyage en Amazonie, en tout cas, c'était la version officielle, car cela faisait quelques semaines qu'elle était rentrée pour l'autre métier de sa vie, un qui lui permettait de guérir son coeur brisé. Une fois propre, elle traversa ce couloir qu'elle connaissait si bien, pour rentrer dans cette chambre qui avait été la sienne dans une autre vie. Une petite fille dormait dans son ancien lit. S'installant près d'elle, Aube lui caressa ses cheveux clairs, sans la réveiller, une larme s'écoula sur sa joue quand elle murmura :

- Je suis désolée Zélie...

Cette enfant était chère à son coeur, mais cela lui rappelait le moment de sa vie où un choix avait dû être fait.

6 ans plus tôt,

D'extérieur, elle ressemblait à une coquille vide, mais dans son esprit, elle lui souriait à lui. Jusqu'au moment où la belle image de son époux fit remplacer par celui de sa mort. Le déclic qui l'a sorti de son état stoïque, le déclic qui remplaça le vide par la colère. La colère qui vint à s'abattre sur tous les objets qui l'entourent, avant que des bras virent l'entourer, lui demander de se calmer pour l'enfant. De quel enfant parlaient-ils ? Ce fut à ce moment-là qu'elle remarqua la rondeur de son ventre, il parlait de son enfant, de leur enfant. Cette nouvelle ne vint pas à la réjouir, mais plutôt à la faire trembler de tout son être et le silence reprit place tout le temps de sa grossesse. Sa mère tentait de la faire revenir à la surface, l'emmenant à leur coven, demandant l'aide de la triple déesse, mais rien ne semblait fonctionner jusqu'au jour où elle apprit la vérité sur la mort de Wesley. Les chasseurs étaient les coupables. Son désespoir et sa colère furent remplacés par un autre sentiment l'envie de vengeance. Les hommes n'apportaient que malheur autour d'eux, tuant par peur de différence et il ne méritait guère mieux en échange. Les chasseurs se devaient de disparaître, plus personne ne devrait vivre ce qui la détruisait à petit feu. Cette personne qui lui avait appris la vérité, lui parler de cette unité pour la lutte contre les chasseurs et à ce moment précis, elle posa les mains sur son ventre. Mère ou vengeresse, Aube ne pourrait sûrement pas être les deux, c'était une certitude pour elle. Alors, elle n'émit aucun avis, retournant de nouveau dans le silence.

Elle avait ses yeux. Ce fut sa première pensée quand on vint lui mettre sa fille dans ses bras. Zélie lui rappelait tellement son père, elle essaya d'être une mère présente les trois premiers mois, mais elle n'arrivait pas à être une image aimante comme toute mère devrait l'être. Alors, elle prit sa décision, rejoindre le rang de l'unité de sorcier. Lutter pour la défense des sorciers contre les chasseurs et ce fut là qu'Aubeline trouva sa rédemption. Elle ne pourrait certainement pas être une mère présente comme l'aurait mérité sa fille, mais du moins, elle la protégerait de ceux qui menaçaient les sorciers. Les entraînements étaient rudes, mais elle fut tenace, elle retrouva sa force d'autant, perdant par la même occasion sa compassion envers les hommes, qui se croyait au-dessus de tout. N'oubliant pas le métier qui était sien, il lui arrivait aussi de partir en voyage de se ressourcer auprès des seuls humains quels estimaient. Ceux qui étaient resté les mêmes depuis des siècles, ceux qui n'avaient pas oublié leur coutume et racine, ceux qui pour beaucoup lui rappelaient son propre peuple.

Les années passèrent, ses absences se prolongeaient ou bien ses missions pour le coven, son coeur était devenu froid jusqu'au jour où elle découvrit pouvoir manipuler le feu. Une drôle de sensation l'a parcouru, cela avait été le don inné de son époux et à présent, celui-ci venait de prendre place pour elle. Là, elle se sentit revivre, là, elle se laissa enfin aller aux larmes, pleurant enfin celui qu'elle avait perdu. À l'annonce de l'apocalypse lors d'une soirée de Jazz où une de ces petites sœurs était présente, Aube décida de rentrer plus tôt de son voyage en Amazonie, si cela était vrai, elle allait devoir protéger sa famille et surtout sa fille, Zélie. Cette enfant qu'elle avait vu grandir, qui l'appelait maman, mais qui pourtant ni l'une ni l'autre ne se connaissaient réellement. D'abord restant dans l'ombre, agissant dans l'unité, elle décida en ce mois de septembre de retourner vivre auprès de sa fille chez ses parents. Sa fille avait besoin de sa mère et en mémoire de Wesley, elle se devait de la protéger en étant près d'elle.

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Pseudo : Anwen
Âge : 31 ans
Comment as-tu connu le forum : Bretate
Petite précision, étant une dyslexique, malgré le passage de mes textes sous correcteurs, des fautes peuvent tout de même passer à travers le radar, Sorry.
Mise en danger du personnage :  Yeap, mais la casser pas en mile morceau non plus xd
Éphémère : Nop
Pré-liens/scénario/PV ou inventé  : Inventé