Questions sur l'Apocalypse

As-tu connaissance de l’arrivée de l’Apocalypse ?
Ah l'apocalypse, quel doux murmure aux creux de mes oreilles. Elle est synonyme de mort par des nombres infinis. Toujours plus de mort, toujours plus d'âmes que je puisse apporter à mon unique Maître. Je connais l'existence de l'Apocalypse et de ses quatre cavaliers. Mais aussi de l'auto-proclamé Antéchrist. J'appuis sur ce fait. Je ne peux lui donner qu'une loyauté bancale, juste parce qu'il apporte la mort dans son sillage. J'attends les preuves, un simple murmure de mon Seigneur pour savoir si oui ou non l'auto-proclamé est un imposteur ou son véritable héritier. En attendant, j'aide pour l'apocalypse quand je le souhaite, ne négligeant pas mon rôle principal.

Que feras-tu quand elle aura lieu ?
Un délice sans fin, des âmes à récupérer de tous les côtés comme toujours. Fidèle au poste, sans jamais faillir. Je compte continuer de diriger d'une main sûr les faucheurs, après tout, ceci est mon rôle depuis toujours. L'apocalypse peut me permettre de faire les choses en grand sans avoir besoin de me restreindre, sans avoir besoin de jouer avec les événements tel une lignée de dominos.

Test rp

Méphistophélès flânait quelques peu comme il avait coutume de faire au sein du quartier général du cercle pourpre, le fameux théâtre Orpheun. Nulle personne ne pouvait relier son hôte à cet endroit pour la bonne raison qu'il s'y téléportait directement, évitant ainsi de se faire voir par d'éventuelles caméras ou encore un potentiel témoin externe au cercle. Officiellement, Jonah Lewis était chez lui en train de regarder une série quelconque sur Netflix. Le démon ne perdait rien en faisant attention, fort habituer à posséder toutes sortes d'alibi depuis sa mise en fonction en tant que faucheur. D'ailleurs, il avait, par le biais d'un ancien hôte, déjà visionner cette série.

Ce jour-là, ses pas discrets l'avaient conduit dans une pièce un peu à l'écart. Le genre de pièce peu utilisé et qui servait sans aucun doute dans un but de stockage étant donné qu'elle était doté d'objets variés, certains dont la qualité laissait à désirer. Cela ne fût pas sa curiosité, ni son envie d'exploration qui se ravivait d'une époque lointaine qui l'avait poussé à pénétrer cette pièce. Non, c'était plutôt la présence de petites souris, membres du groupuscule satanique dont la verbe était tourné vers un unique but : celui du doute en l'héritage démoniaque de l'Antichrist.

En temps normal, le doute n'était pas toléré en sa présence. Méphistophélès avait torturé bon nombre de démons qui avaient osé avoir des doutes que cela soit à son sujet ou envers son sombre Seigneur. La loyauté se devait d'être complète. Chaque démon avait été créer dans le but de servir, à jamais, le terrible Diable qui faisait trembler les corps de terreur. Mais voilà, cette situation n'était pas la même car ce n'était pas des démons. C'était des humains, même des sorciers, qui avaient pour une grande majorité, si ce n'était tous, fait un pacte avec son Maître démoniaque. Sans compter le fait qu'il crachait non pas sur ce dernier, mais sur son autoproclamé fils.

Le démon ne pouvait pas se permettre de laisser cette situation s'envenimer. Méphistophélès n'était pas à 100 % avec l'antichrist, n'ayant pas de preuves nécessaires qui prouvaient en sa vérité proclamée, cependant, il ne pouvait pas non plus permettre ce genre de chose se dérouler au sein du cercle. Il voulait éviter un maximum de retombées néfaste sur lui-même, connaissant très bien l'humeur macabre dont pouvait être doté le roi démoniaque.

Construisant un plan dans son esprit, le Prince avait sagement refermé la porte en limitant un maximum de faire du bruit. La posture droite, Méphistophélès avait levé sa main droite, la lumière émanant de l'ampoule s'était mit à vaciller avant de disparaître, plongeant la pièce dans les ténèbres. En fait, la lumière n'avait pas disparu, elle avait juste rejoint la main du démon si vite que l'on pouvait croire en sa disparition. Aussitôt récupéré, il avait fermé la main pour ne plus qu'elle ne soit visible.

Les petites souris s'étaient figés, les plus malignes avaient sorties leur téléphones. Mais bizarrement, les appareils électriques ne fonctionnaient plus. C'était un coup du Prince, qui, ayant prévu cette action de leur part, avait tôt fait de récupérer la lumière émise par les écrans via sa seconde main, fermant cette dernière comme la première. Méphistophélès sentait la peur monter en eux, cran par cran, ce qui faisait naître un sourire sur ses lèvres. Un grognement presque animal était sortie de sa gorge, faisant couiner les souris qui se tassaient dans un coin. Sa voix démoniaque et non celle de son hôte, avait résonné dans la pièce semblable à échos ce qui pouvait faire croire qu'il était partout dans la pièce. C'était grâce à sa compétence pour faire peur, assez utile en soi.


Sa remontrance et ses menaces terminées, le Prince avait repris le silence, entendant des petites affirmations apeurées. Chacun savait qui il était et ce dont il était capable. Il était le bras droit de Lucifer, sa parole parmi les hommes. Il ne valait mieux pas se faire désinvolte, car avec Méphistophélès, "un accident était vite arrivé" prenait vraiment tout son sens. Le Prince avait subitement ouvert les mains sans crier égard, laissant la lumière rejoindre l'ampoule et les téléphones. Les petites souris l'avaient regardé, gardant religieusement le silence. Méphistophélès avait tapoté sa lèvre inférieure en réfléchissant.


Les petites souris avaient l'air au bout de leur vie, secouant la tête énergiquement, suppliant du regard, par des gestes ou par la parole qu'il devait garder le silence. Le Prince s'était mit à sourire, un sourire qui ne valait rien de bon.


L'incompréhension se faisait parmi les souris. Cependant, obéissantes et sachant qu'il valait aller dans le même sens que le terrible Prince, les membres s'étaient divisés en deux groupes. Méphistophélès avait hoché de la tête, sortant de sa poche un dé à 20 faces, sculpté en bois avec précaution ainsi qu'agréablement décoré de tête de mort. Chaque nombre gravé ressemblait à des os. Il avait montré le dé aux souris, semant encore plus le trouble.


Alors que ses propos se faisaient un chemin dans l'esprit des souris, il avait lancé tranquillement le dé sur le sol. Tous les yeux, anxieux pour les souris et curieux pour le Prince, étaient sur le dé qui roulait encore et encore jusqu'à se stopper sur le sept, scellant le destin du groupe de gauche et sauvant celui de droite. Méphistophélès avait indiqué la sortie pour le groupe vainqueur, les petites souris rassurés avaient vite prit la poudre d'escampette sans un regard envers ceux qui allaient trinquer. Le Prince s'était approché des perdants dont l'humeur était des plus bas. Un faux air compatissant sur les traits, Méphistophélès s'était exclamé.


Le démon s'était téléporté, un grand sourire sur les lèvres, laissant les mortels se tâter d'une basse vengeance. Finalement, qui était les véritables perdant dans cette histoire ? En tout cas, une chose était sûre, Méphistophélès en était l'unique gagnant.

Anecdotes

•01• Premier-né
Tout au commencement, à une époque ancestrale, Lucifer du haut de son trône avait créé les premiers démons. Le tout premier de cette lignée était Méphistophélès, bien que ce dernier ne le revendiquait pas, laissant ses frères démoniaques se chamailler cette place. Le Prince avait pour but d'être le démon dirigeant les faucheurs, devant provoquer la mort des êtres foulant la terre, pour apporter des âmes plus rapidement à son maître. Bras droit de son Seigneur, le diable l'envoyait apporter sa parole auprès de ceux important qui voulaient passer un pacte, mais qui hésitaient. Le Prince était là pour convaincre, pour forcer la main.

•02• Forme démoniaque
L'imagination des hommes étaient limitées, coincés sous une même apparence pour deux entités bien distinctes. La grande faucheuse était un squelette, vêtue d'une cape et munie d'une faux, prenant la vie dont le temps était terminé, veillant à une liste prédéfinie. Elle était aussi nommée la Mort. Mais ce n'était pas Méphistophélès qui était pourtant la grande faucheuse de part son titre. Ce n'était, en tout cas, pas à cela qu'il ressemblait véritablement. Son apparence était connue de toute personne au courant se son existence. Il héritait d'un physique humanoïde androgyne, sans aucun genre défini. Son corps était parcouru d'une épaisse fourrure de lion, rendant ses longs cheveux roux indisciplinés semblables à une crinière. Sur sa tête trônait des bois de cerf majestueuses en guise de couronne. Son visage des plus humains, bien que parcouru de poils, possédait une mâchoire dont la composition était celle du lion, ayant des crocs pour le moins acérés tandis que ses yeux se rapprochaient de ceux d'un chat avec les pupilles droites. La composition de ses pieds étaient celle du lion alors que ses mains étaient humaines mise à part qu'elles étaient dotées de griffes. Dans son dos traînait de grandes ailes de chauve-souris et une queue de serpent. Enfin pour finir, sa voix est très grave. Contrairement à ce que la croyance veut, il ne possède pas de liste de nom, excepté celle de ses contrats, tuant ainsi au gré de ses envies.

•03• Bourreau
La torture était un art des plus exquis que Méphistophélès savait exercer avec une précision des plus particulières. Bien qu'adepte invétéré de la mort, il se montrait vite cruel et patient. Il préférait nettement les morts lentes et douloureuses, que celles rapides et dont le plaisir était vite peu dégusté. Ceux qui étaient passés entre ses mains, âmes, être vivants ou même démons, regrettaient systématiquement de l'avoir défié ou rencontrer. Son imagination était sans limite et tout pouvait être une torture, que cela soit psychologique ou physique. Rien n'était laissé au hasard et rare était ceux qui pouvaient s'en sortir indemnes. Si la mort ne les accueillait pas, la folie était au bout du tunnel. La souffrance le faisait enivrer dans tous les sens du terme. Et oui, le Prince profitait aussi des délices d'être torturé par autrui, ce qui voulait dire que ce genre de moyen n'était pas des plus utiles pour avoir des informations de sa part.

•04• Combats
Méphistophélès n'était normalement pas de ceux qui devaient se battre, ayant bien des moyens pour provoquer la mort de personnes que de devoir former des poings et donc se salir de basses besognes. D'ailleurs, il était un adepte des effets papillons et des accidents pas vraiment accidentels. Son statut de Prince le rendait d'office difficile à vaincre. Déjà, il était complètement à l'abri des exorcismes, même s'il pouvait faire semblant d'être atteint juste pour se payer de la tête de l'exorciste. Ensuite tout dépendait de son ennemi et de ses armes, étant uniquement sensible aux armes traditionnelles. Même si les risques de morfler étaient rare, Méphistophélès se devait de savoir se battre. Il était des plus doués au corps à corps, exerçant des méthodes d'aïkido détourné, soit il blessait ses adversaires. Pour le combat à distance, le Prince savait jouer avec les lancers d'armes ou d'objets potentiellement pointus, trouvant cela plus simple que les armes à feu.

•05• Épidémies et Maladies
C'était un délice des plus perfides, regardant d'un œil malsain les effets de telles choses. Les scientifiques et médecins, à travers les époques et le globe, ont tout fait pour trouver des remèdes, cherchant sans nul doute un moyen d'éradiquer le mal. C'était sans compter sa présence abjecte qui facilitait les virus partout dans le monde. Personne ne pouvait être à l'abri de ses propagations. La plus connue de toutes était la fameuse peste noire dont il avait maintenus les effets durant de nombreuses années, avant qu'un remède ne fût trouvé. Méphistophélès était au courant de chaque virus et chaque maladie existantes à travers le monde. Après tout, il avait tout un tas de sous-fifres qui étaient ses yeux et ses oreilles. Ses sous-fifres ne le contactaient pas pour la récolte d'information, ils devaient passer par l'un des lieutenants, ce dernier allait ensuite voir son général et celui-ci lui faisait son rapport. Ainsi donc, les informations étaient filtrées, empêchant ainsi des répétitions ou de lui faire perdre son temps.

•06• Possessions
Le Prince faucheur était connu pour posséder une grande majorité d'hommes, bien qu'il puisse aussi posséder quelques femmes dans la foulée. De plus, que cela soit en accord ou non avec les désirs de son hôte, il n'avait de regard que pour les muscles saillants des hommes. Il s'en foutait clairement de l'époque où de l'étroitesse d'esprit des gens, ce n'étaient pas ça qui allait le stopper dans sa course. Dans ce genre de relation, il n'était pas des plus dominateurs bien qu'il puisse se montrer autoritaire pour avoir ce qu'il voulait. Il ne faisait pas dans les sentiments, pouvant même jouer à la mante religieuse et tuer ses compagnons de chambré juste après.

•07• Pactes
Ah, il en avait fait des tonnes de part son grand âge, apportant des délices inaccessible aux mortels. Un pacte signait que l'âme du malheureux finissait tout droit dans les tréfonds de l'enfer, mais aussi il lui appartenait, finissant dans ses rangs systématiquement une fois ses cinquante ans de tortures exécutés. Cependant, le Prince n'était pas des plus dignes de confiance, loin de là. Oh, il respectait à la lettre sa part du marché, n'oubliant pas de préciser que son âme lui appartiendrait une fois sa mort prononcée. Cependant, rien ne l'empêchait de provoquer cette fameuse mort par le biais de divers stratagème, notamment des accidents. Tricher sans se faire prendre était un jeu des plus amusant. Le hasard faisait son choix. À chaque contrat, il lançait un dé allant de 1 à 20. Le nombre indiquait les années qu'il devait attendre avant d'intervenir pour forcer sa mort. Méphistophélès avait instauré cette méthode dans ses rangs, évitant ainsi trop de mort d'un coup ou de laisser les mortels vivre trop longtemps alors qu'un contrat était passé. Ses frères, les Princes démoniaques, pouvaient réclamer de sa participation pour tuer un de leur client, ce qu'il faisait avec joie.

•08• Stolas
Le démon faucheur était son tout premier général, celui qui restait non loin de lui. Là où Méphistophélès était, il y avait de forte chance de trouver Stolas dans un coin. Le démon lui était des plus fidèles et obéissant, celui qui recevait rarement des punitions. Même s'il pouvait le décevoir, chose rare, il était apparemment à l'abri de sa colère, ce qui faisait de lui le seul capable de lui annoncer les mauvaises nouvelles sans en pâtir. Les autres le voyaient clairement comme son chouchou et Stolas pouvait en jouer. Les deux démons partageaient souvent des moments intimes, Stolas aimant le satisfaire quitte à devoir le malmener. Stolas avait le droit d'aller voir ailleurs, cependant il ne devait pas négliger le Prince. Son général prenait garde à prendre des hôtes ayant des caractéristiques attirants pour les plus grands plaisir de Méphistophélès. Actuellement, l'hôte de Stolas était policier.

•09• Cercle Pourpre
Méphistophélès gardait un œil attentif sur le groupe d'adorateurs du diable. En tant que parole de son seigneur, le Prince avait mis un point d'honneur pour recruter les fidèles, les faisant tomber sous le joug de son Seigneur démoniaque. Cette fois-ci, contrairement à ses propres contrats, il ne lançait aucun dé pour déterminer son échéance. Ils étaient intouchables jusqu'à ce que son Maître ne vienne pointer une tête à couper. Il n'était pas rare que le Prince vienne murmurer au creux des oreilles de ce groupe des noms de cible, souvent des contrats, les siens ou ceux de ses sous-fifres. Depuis l'apparition de l'Antichrist, Méphistophélès lui avait fait comprendre qu'il pouvait compter à moitié sur lui jusqu'à lui montrer les preuves de son ascendance démoniaque. En d'autres mots, le Prince pouvait semer la mort et favoriser l'apocalypse, mais ce n'était que de façon occasionnelle. Une fois que l'Antichrist aurait montré l'étendu de ses pouvoirs ou que Lucifer avait appuyer ses dires, alors Méphistophélès lui serrait entièrement dévoué au même titre que le Seigneur démoniaque.

•10• Jonah Lewis
L'humain venait d'une famille chrétienne croyante et pratiquante, allant à l'église chaque dimanche. Il avait une petite sœur. Enfant, il se montrait sage et généreux, ayant le cœur sur la main. Un mal-être était né lors de son adolescence, causé par la fermeture d'esprit de ses parents. Jonah découvrait sa sexualité avec peur et angoisse. On lui avait toujours dit qu'un homme devait aller avec une femme. Hors, lui, il n'éprouvait aucun plaisir à regarder les filles tandis que les garçons peuplaient ses songes les plus secrets. Refusant catégoriquement de céder à des penchants qu'il jugeait pêcheur, Jonah s'était concentré corps et âme à ses études. Il était devenu infirmier à l'hôpital, se voulant être proche des patients. Étant multitâche, il se retrouvait de temps en temps aux urgences notamment quand ils étaient en sous-effectif. Même si son métier le comblait, tout comme son unique compagnie qu'était son chat, Philibert, le cœur de Jonah souffrait de cette négligence volontaire. Au bord du gouffre, l'humain s'était retrouvé en larme dans sa salle de bain, lame de rasoir dans une main, paré pour partir. Jonah demandait pardon pour une faute qu'il n'avait pourtant pas commise. Méphistophélès avait entendu son désespoir et il n'avait que peu attendu avant de le posséder, étant arrivé à sa date butoir avec le précédent. Dans les grandes lignes, le Prince démoniaque avait respecté sa vie, mais il avait rajouté un coming out puisqu'il se refusait de vivre dans l'ombre. Évidement, les proches de son hôte lui avait, pour une grande partie, tourné le dos. Il n'en avait que faire. Son métier lui permettait bon nombre de délices, mais le Prince devait faire un minimum attention pour éviter d'être démasqué.

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